Soraya décendit du petit bus avec 2 grosses valises et un sac à dos. Elle monta les premières marches et ouvrit la porte en bois d'acajou, vielle mais encore reluisante.
"Ouf, elle est lourde!"
Tant bien que mal, la jeune fille poussa la porte chargée de ses affaire.A l'intérieur, l'ambiance était très douce, simple mais comfortable. Soraya s'arrêta et observa les lieux. L'endroit était très acceuillant, comme la maison qu'elle avait habité durant sont séjour en Irlande. Elle posa ses bagages et fit le tour du hall d'entrée en effleurant les meubles au passage. Leur bois était doux et l'odeur qui s'en dégagait ressemblait à celle d'un endroit connu mais Soraya n'arrivait pas a en définir l'origine. Elle tomba nez-à-nez avec un grand miroir à côté du porte-manteau. Un miroir de style ancien mais encore bien conservé. Soraya observa rêveuse son image dans le miroir puis détourna son regard vers la fenêtre. En revenant à son image la jeune fille aperçut quelqun derrière elle. Elle se retourna vivement, surprise dans sa rêverie.
"Qui êtes-vous?"
Sans laisser le temps à la personne de répondre, Soraya fila chercher son sac et ses bagages. Elle brandit une lettre de son sac à dos et en inspecta le contenu. Puis elle se retourna vers la personne encore surprise de sa réaction très vive.
"J'ai reçu la chambre F2, pourriez-vous m'indiquer le chemin?"
Elle replongea son nez dans la lettre, un peu surprise d'avoir été découverte en pleine rêverie. Cette lettre, elle la connaissait par coeur tant elle l'avait relue. Dès que l'opportunité de rejoindre le Galop'un c'était manifestée, Soraya avait du se battre pour réaliser son rêve. Personne ne l'en croyait capable. Maintenant que sa chance était là, il fallait leur prouver ce qu'elle valait vraiment. Après avoir relu la lettre encore deux fois, la jeune fille lança un regard par dessus la feuille de papier. Son interlocuteur la regardait avec un petit sourire en coin. Elle passa un bon moment à attendre un réaction et à observer la personne qui se trouvait en face d'elle... Le minutes s'egrainèrent... Finalement, Soraya rompit le silence en demandant d'une toute petit voix:
"Et vous êtes?"