triste vie...( pv)

Depuis son retour , Unico se sentait en pleine forme. Ses crins étaient redevenus splendides, long et soyeux. Sa robe autrefois terne avait repris sa teinte blanche. Son corps si maigre avait repris les formes et les muscles généreux dont sont pourvus la race PRE. Ses yeux qui étaient si vide et sans vie et à présent vif et profond de bonheur.

L'été, pointait le bout de son nez. Le soleil fesait de plus longue visite , et le ciel mettait sa robe bleu clair où aucun nuage n'osait s'y balader. Seulement voilà..Unico n'ayant pas de propriétaire, et étant rentré au box on ne sait pour quelle raison, était enfermé au box voila maintenant 3 semaines ! Je ne pourrais vous expliquer à quel point notre ami s'ennuie. La première semaine: tout va bien, vous êtes heureux avec votre foin, et vous avez l'espoir qu'on vous monte. La deuxième semaine: vous tournez dans votre box , en chotant dans votre porte et vous recevez une claque sur les naseaux par le palfrenier, l'espoire commence à s'envoler. La troisème semaine: vous ne tournez plus, vous rester devant votre porte: soit vous tanguer d'un membre à l'autre, soit vous ronger votre porte, ou vous renacler l'air à plein naseaux.

C'est les yeux mis-clos, plonger dans ses pensées, qu'Unico rongeait sa porte en renaclant l'air, attendait toujours dans le silence de l'écurie, que l'espoire de sortir revienne.

L'étalon avait arreté de ronger la porte de son box. Il était maintenant face contre le mur, tanguant d'un membre antérieur à l'autre, les oreilles sur le côté. Alors qu'il s'endormait lentement, des bruits de pas lui parvenurent du fond des écuries. Il dressa un oreille pour mieux entendre le bruit: c'était bien des bruits de pas ! venait-on enfin le chercher ? Une jeune fille apparut , sourire aux lèvres, apprement heureuse de voir un autre être vivant ici. L'étalon était toujours face aux mur, le postérieur tourné vers la porte. Il tourna la tête vers la jeune fille, et la regarda avec des yeux admiratifs et heureux. Il ronflait gentiment des naseaux, son ronflement était nostalgique et faisait pitié...Il ne se retourna enfin, de tout son corps, vers la jeune fille quand celle-ci , lui tendit un morceau de carotte ! Enfin une autre nouritture que se foin ! Il prit délécatement le morceau de carotte, en jouant avec sa lèvre suprérieur. Il émit alors, ce bruit tant apprécier des cavaliers, le bruit que fait un cheval lorsque il croquue un friandise. Seulement, en trois semaines de box, il attendait autre chose qu'un morceau de carotte. L'étalon commença à taper avec force dans sa porte avec son antérieur droit. Il secouait de temps en temps sa tête, en poussant la jeune fille sur son épaule.
Il n'arretait pas de frapper sur sa porte...