Mizuki~Sahara
Nombre de messages : 44 Age : 29 Humeur? : Bonne et mauvaise^^ Votre cheval? : .__.Une jument que j'ai du abandonner.__. Votre cavalier? : ¤__Celui ou Celle qui aurai SON Respect__¤ Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Mizuki Dim 19 Avr - 11:21 | |
| •Nom•Toshima •Prénom•Mizuki •Surnom•A vous de voir ~ •Age•15 ans •Physique•Une poupée. Ça ne vous suffit pas? D'accord, entrons plus dans les détails. Mizuki est une petite demoiselle. Autant en âge qu'en taille. D'une taille peu normale dans ce pays, elle ne mesure que le mètre cinquante cinq. Certains disent qu'elle ne grandira plus... Les yeux de la petite japonaise sont comme tous ceux des japonais : bridés, en amande. Ceux-ci sont gris-bleu foncé, si on regarde bien. Son visage est "ovale", d'un blanc très pâle. Ses longs cheveux châtain foncé contrastent bien avec son visage très clair. Ils sont ondulés (c'est pas naturel), et lui arrivent en dessous des épaules. Sa longue frange cache ses fins sourcils. La petite demoiselle est très fine, et ce n'est pas rare qu'on lui reproche d'être anorexique, mais ce n'est pas le cas, pas encore. •Caractère•Mizuki a un caractère difficile à cerner. C'est pas qu'elle est difficile, juste qu'on ne sait pas trop comment elle réagit. Commençons par ce qui est sûr. Elle a peur. Pas de n'importe qui, elle a peur des hommes. Ils se sont montrés si brusques, en commençant par son père et en continuant avec l'inconnu. Elle tremble. Elle pleure aussi, mais après. La petite japonaise n'a pas assez confiance en ces personnes pour pleurer devant eux. Elle retient ses larmes. Aussi, elle n'aime pas aider les gens. Personne ne l'aide, alors elle ne voit pas pourquoi elle aiderait. Elle se haïs, elle se fait du mal. Son sourire n'est jamais sur ses lèvres, sauf avec les chevaux. Mizuki est heureuse avec eux, sinon elle ne l'est pas, pas du tout. Ce qui est difficile de savoir, c'est si elle va répondre à la personne ou non. Si elle va être gentille ou non. Elle ne se montre pas méchante, enfin... Elle n'en a pas l'air mais elle-même ne sait pas si elle peut être gentille. A-t-elle le droit? •Histoire•Une famille normale, dans un ranch banal. C'est ce qu'on aurait pu dire de la famille Toshima. Un couple normal, marié, vivant dans un grand haras où les pur sang arabe étaient maîtres, seule cette race de chevaux s'y trouvaient, à part quelques grands poneys, des Connemara. La petite demoiselle, qu'avait épousé le jeune homme, allait bientôt faire naître leur premier enfant, une petite fille. L'accouchement aurait du se dérouler normalement. Mais non, il fallait bien que ce soit elle qui accouche & qui ait son cœur qui s'arrête de battre. La petite demoiselle que Mizuki aurait appelée maman est morte. Le bébé, pourtant, était là et en très bonne santé. [Quinze ans passèrent] Mizuki est bien là, toujours en vie. Elle a grandit, seule. La petite demoiselle n'aime pas parlé de ce qu'il s'est passé pendant ces quinze années. Pourtant, je vais vous en faire un résumé.
Suite à la mort de madame, ce jeune homme se mit à déprimer. Celle qu'il aimait, Elle...Elle n'était plus là. Tout ça à cause....Tout ça à cause...De CET enfant. Pourquoi eux? Pourquoi elle? Pourquoi... Ce monsieur Toshima se mit à la haïr, sa propre fille! Pourtant, elle ne se doutait de rien, elle ne pouvait pas se douter de quoi que ce soit. Elle ne comprenait pas, elle ne pouvait pas comprendre. [Quatre années passèrent] Je suis là, toujours. Oui, je marche. La communication avec papa est dure. Je ne comprends pas pourquoi, il me fait peur. Parfois, il lui arrive de casser tous les vases que maman appréciait tant. Je sais qu'elle les appréciait, ma tante me l'a dit, elle me parle beaucoup de maman en souriant. Elle m'a expliqué pourquoi elle me parlait d'elle en souriant. Elle dit que c'est parce que maman lui a offert des jours heureux qu'elle sourit. Elle ne se rappelle que de ces jours heureux. Papa devrait faire pareil, oublier ce qui s'était passé et ne se rappeler que du bonheur qu'elle lui avait offert. Maman m'a offert la vie. Je dois lui en être reconnaissante. Pourtant... J'aurai préféré que maman vive et que je n'arrive pas. C'est ma faute qu'elle est morte... Papa me fait peur, il essaie de me brouiller les neurones, et ça marche. Je crois tout ce qu'il me dit. Je me haïs. Il a réussi, il est content. Il me frappe. Je le laisse faire. C'est ma punition. Je le mérite. Je ne mérite pas la vie. Maman méritait la vie! Mais c'est trop tard... On ne peut plus revenir en arrière, elle ne viendra plus jamais ici. Il me frappe, j'ai mal. Je le laisse faire. Pourtant, je cris. J'ai mal, il me fait mal, tu me fais mal. Pourtant, frappe moi encore. Vas-y, tu as le droit. Je le mérite. Les chevaux s'agitent. Ils m'entendent crier, ils ont peur. Une voiture passe à ce moment dans le haras. Il m'entend crier, il entend mes cris de douleur. Quelques minutes après, il s'arrête enfin. J'arrête de crier. J'ai peur, il me fait peur. Des gens arrivent brusquement dans la maison. Je cris, j'ai peur. C'est qui? Ils me font peur. "Cours". Je fais oui de la tête, je sors de chez moi. Je cours, je cours. Oui papa, je cours. Mais ils me suivent, ils sont là, derrière moi. Ils sont plus rapides, ils se rapprochent. Je trébuche, je tombe. Les larmes coulent sur mes joues, j'ai peur. Ils vont me faire quoi? Rapidement, ils arrivèrent près de moi. D'une douceur que jamais je n'aurai imaginée, ils me relèvent et m'attrapent la main pour me conduire dans une voiture blanche avec des trucs écrits dessus. Je ne sais pas qui ils sont. Pourtant, je les suis. Je m'assois à côté d'eux. J'ai peur. Je tremble. Ils savent tout. Mon père a déjà avoué. Ils disent qu'il m'a battue. Mais non, c'est une punition! Je l'ai méritée! Depuis ce jour, je ne revois plus mon père, je ne comprends pas tout. Il est où papa? Souvent, je pose cette question. Malgré la douleur, c'est mon père, c'est ma famille. Ils disent qu'il m'a manqué de respect. Mais non, je le mérite... Ils en ont marre de cette phrase. Je m'endors sur une chaise. Je me réveille dans une pièce inconnue. Où suis-je? Pourquoi je suis là? Il y a plein de gens autour de moi, ils ne me regardent pas, ils m'ignorent. Je fais quoi ici? Une dame vint me voir. C'est qui? Où est papa? Elle ne semble pas comprendre. Oui, il me fait mal! Mais c'est mon papa! Je veux mon papa! Le temps passe, je suis seule, je me sens seule, horriblement seule. Le haras me manque. Je veux retourner à la maison! Je veux voir les chevaux! J'oublie papa, sans m'en rendre compte. Je veux les chevaux! Ramenez-les moi! Ils sont à moi! Les gens ne comprennent pas la douleur que je ressens quand je suis seule. Cette douleur est différente, c'est comme un pincement dans mon cœur. Les larmes coulent. Je pleure. Rendez-les moi! Personne ne répond à mes appels. Je ne comprends pas. C'était si différent avec papa. C'est bizarre, quelqu'un arrive. Tati est morte? Quoi? Non c'est pas possible! Ils disent que je dois rester ici et attendre qu'on vienne me chercher. Mais qui? Qui va venir me chercher? Je ne veux pas partir! Laissez-moi! Personne ne comprend. Une dame bizarre vient me chercher. Ses cheveux sont couleur paille. C'est bizarre. Comment ça se fait? Elle m'emmène chez elle, je la suis. Tu es le guide, je suis le mouton. C'est comme ça. On entra dans une nouvelle maison. Je regarde autour de moi. Conduis-moi dans ma chambre. Elle m'y emmène, je la suis. Je découvre un nouvel endroit. Je m'installe. Ça se passe bien. En tout cas pour l'instant. Je ne comprends pas une chose. Ma punition... Pourquoi elle s'arrête? Je ne suis pas morte, ça doit continuer. Encore, encore! Frappez-moi! Je cris ces paroles. Les gens de la famille ne me comprennent pas. Quatre années passent. J'ai huit ans. Je cris toujours. Toujours. Ma douce voix est toujours plus puissante. Frappez-moi! Enfin. On entre dans ma chambre. Un jeune homme. Qui est-ce? Je ne l'ai jamais vu. Sa voix résonne dans cette petite pièce. Nous sommes seuls, personne d'autre dans la maison. Il s'avance près de moi. "Pourquoi?" - "C'est ma punition" - "Je vais te faire autre chose. Tu verras, tu vas aimer". Il s'approche de moi. Je ne bouge pas, je comprends pas. Quelle est mon autre punition? Ses mains se posèrent sur mes épaules, il les poussa pour que je m'allonge. Tu es mon guide. Je le laisse faire, je m'allonge. Les mains chaude de l'inconnu passèrent sous mon t-shirt, il se mit à caresser mon ventre. Je frissonne. Le contact humain est si inhabituel. Je ne comprend pas. Ses lèvres ses posèrent sur mon cou. Un contact agréable... Agréable? C'est ça ma punition? Et puis quoi encore? Mais je me laisse faire. Il continue de poser ses lèvres sur mon cou. Ce qui se passa ensuite fut plus violent. J'en ai honte, Je comprends pas. Quand il en eut marre de toucher mon corps, il sortit de la chambre sans un mot. Il n'avait pas l'air satisfait. Pourquoi? Il revint pour me dire quelques mots. "Je reviendrai quand tu auras plus de formes". Comment ça? Je ne comprends pas. Qu'est-ce qu'il veut dire? Tant pis, j'oublie. Je me remets à crier, en oubliant. Encore! Frappez-moi! Allez-y, c'est permis! Pourtant, personne ne revint. Ma punition... Les années passèrent encore. J'ai quatorze ans. J'ai oublié cet homme, mais ma punition n'est pas encore arrivée. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle ne vient pas. J'ai développé ma passion pour les chevaux. Je fais de l'équitation, je les chouchoute. Ils me comprennent. Je me suis attachée à une jument pur sang arabe. Elle s'appelle Angel. Prononcé Anguèl. C'est l'amour fou, elle me plait, je suis très attachée. Pourtant, elle est à vendre. Je suis censée l'habituer à l'homme. Une fois que ce sera fait, elle partira à tout jamais. Revenons à ma vie. Je suis toujours seule chez moi. Dans ma chambre, je cris toujours. La porte s'ouvre. Deuxième fois. C'est lui, il est là. Il va recommencer? J'ai peur, mais je le laisse faire. Comme la dernière fois, je m'allonge sur le lit. Je suis surprise. Il se met sur moi. J'ai peur. Il me fit des choses bizarres, et cette fois je compris. Deuxième fois. Deuxième viol. Quand il pense qu'il m'a fait assez souffrir, il sort. Cette fois, il m'a fait mal. Mon cœur souffre. J'ai mal. Il est partit. C'est finit. Les larmes coulent sur mes joues. J'ai peur. Je ne crierai plus, je ne veux pas qu'il revienne. Au lieu de crier, des aiguilles viennent se planter dans mes bras, faisant couleur un peu de sang. Ça fait mal. Ça soulage. Et voilà que j'apprends qu'Angel s'en va. Je la regarde partir, je pleure. Je me suis trop attachée. C'est décidé. L'année prochaine, je quitte cet endroit. Comme promis, je m'en vais. Et je me retrouve ici.
•Cheval•Un mort, on peut? Non, alors non. •Métier•Élève & Palefrenière, on peut? •Autre• Désolée pour l'absence...Je ne suis pas excusable non plus...Mais bon, je compte revenir. J'avais envie de faire une longue histoire, même si c'est pas sûr qu'elle soit lue. En tout cas, je me suis bien amusée à l'écrire, même si c'est pas drôle du tout xD. [Anciennement Kana] | |
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